1. |
||||
Au coeur des forêts
Au gré du courant
Au pied d’un cyprès
Au bord de l’étang
Toutes les fois où je pense à toi
Que je n’ai toujours pas franchi le pas
Au sommet des monts
Au creux des vallées
Sur le Parthénon
Ou sous un oranger
Cela fait déjà plusieurs semaines
Que sans cesse je répète la scène
Dans mes rêves, une affirmative
Et nous partons je ne sais où
Main dans la main
Le réel est plus difficile
La peur du non
La peur d’un monde qui s’effondre
Au bord d’une falaise
Au fond d’un abîme
Au bord du malaise
Tellement sublime
Avant je remettais à demain
Allez je prends mon coeur à deux mains
Dans mes rêves, une affirmative
Et nous partons je ne sais où
Main dans la main
Le réel est plus difficile
La peur du non
La peur d’un monde qui s’effondre
|
||||
2. |
Qalam
03:35
|
|||
Sous un arbre avachi
Le poète s’est endormi
Quelques minutes
Fatigué d’aller chercher
L’inspiration nécessaire
Pour écrire
Le doux chant du roseau
Susurré par le vent
Le réveille
Comme en lévitation
Au dessus des accords de sa lyre
Como falar de amor quando tudo já foi dito?
Minha musa saiu de férias
Como falar de amor quando tudo já foi dito?
É difícil encontrar as palavras certas
À peine réveillé
De son somme champêtre
L’idée lui vient
Il trempe son Kalam
Dans son encrier bleu
Comme le ciel
Encore dire et chanter
L’amour comme d’habitude
(Si) ordinaire
Pourquoi ne pas changer de
Langue et de sonorités
Meu amor ?
Como falar de amor quando tudo já foi dito?
Minha musa saiu de férias
Como falar de amor quando tudo já foi dito?
É difícil encontrar as palavras certas
(x2)
|
||||
3. |
Amnistie
03:50
|
|||
À toutes celles que je voyais
À tous les coeurs que j’ai frôlé
À toutes celles que j’ai connu
Pardon pour le malentendu
À toutes les âmes sans défense
Devant mon semblant d’attirance
À tous les esprits réveillés
Seuls après les longues soirées
Il est déjà trop tard
L’eau a coulé sous les ponts
Pour qu’enfin je vous déclare
Mes regrets en chansons
Il est déjà trop tard
L’eau a coulé sous les ponts
Vous me penserez roublard
D’éviter les qu’en-dira-t-on
Pardon Pardon
À tous les coeurs que j’ai meurtri
À toutes les roses flétries
Les fleurs de vos saisons futures
Seront plus belles et bien plus pures
À tous les espoirs déchirés
À tous les horizons broyés
Pardon pour avoir profité
De l’instant déjà terminé
Il est déjà trop tard
L’eau a coulé sous les ponts
Pour qu’enfin je vous déclare
Mes regrets en chansons
Il est déjà trop tard
L’eau a coulé sous les ponts
Vous me penserez roublard
D’éviter les qu’en-dira-t-on
Pardon Pardon
|
||||
4. |
Madrigal II
00:28
|
|||
5. |
La Grande Choure
03:15
|
|||
Voler à l’étalage
Voler de ses propres ailes
De la terre, vers le ciel, au zénith
Frisson du brigandage
Le temps d’une étincelle
De l’envol, à la tire, jusqu’à l’atterrissage
Vu du ciel tout est dérisoire
Faut le voir, pour le croire
Plus on s’éloigne moins les choses sont graves
Toujours plus haut
J’en ai connu qui sont tombés
Ils se voyaient trop beaux
L’appât du gain les a fait regretter
D’aller si haut
Hermès ou Mercure
Veillent sur mon étoile
Qui se met, à briller, puis se meurt
Saut vers la liberté
Ou plongeon dans le vide
Du zénith, jusqu’au sol, en enfer
Vu du ciel tout est dérisoire
Faut le voir, pour le croire
Plus on s’éloigne moins les choses sont graves
Toujours plus haut
J’en ai connu qui sont tombés
Ils se voyaient trop beaux
L’appât du gain les a fait regretter
D’aller si haut
|
||||
6. |
Panthéon
04:34
|
|||
Radios les télévisions
Chantent toutes à l’unisson
Le chant guerrier des nations
Au beau milieu du gazon
Le monde s’est arrêté
Dès le premier coup de sifflet
Les plus grands se sont rassemblés
Ronaldo Zico Pelé
Maradona Garrincha
Cantona Maldini Paulo Rossi
Socrates Mario Kempes et Ronaldinho
Johann Cruyff Beckenbauer
Platini Ger Müller, Charlon Alan Shearer
Dennis Bergkamp et Xavi, Carlos Alberto
Elastico feinte et crochet
Double contact et roulette
Il renverse sur le té-cô
Accélération de tempo
D’un coup tout le monde s’est levé
Pour mieux voir ce qu’il se passait
Il suffit d’une seconde
La balle est au fond des filets
Maradona Garrincha
Cantona Maldini Paulo Rossi
Socrates Mario Kempes et Ronaldinho
Johann Cruyff Beckenbauer
Platini Ger Müller, Charlon Alan Shearer
Dennis Bergkamp et Xavi, Carlos Alberto
|
||||
7. |
Équinoxe
01:56
|
|||
8. |
Le Voyageur Immobile
02:33
|
|||
De ma fenêtre je vois
La ville à perte de vue
Je pourrais être à Berlin ou à Rio
Les villes sont comme les Hommes
Elles se ressemblent un peu toutes
Je pourrais être à Florence ou Santiago
Je voudrais toujours être ailleurs
C’est proche et en même temps c’est loin
Jamais je n’suis sous le bon toit
Je voudrais toujours être ailleurs
Vagabonder vers l’espérance
D’enfin trouver le bon endroit
Affalé dans un fauteuil
À regarder mon atlas
Je pourrais être à Madrid ou à Tokyo
Les pages se tournent, je voyage
C’était la dernière escale
Je suis là, seul dans ma chambre, à Paris
Je voudrais toujours être ailleurs
C’est proche et en même temps c’est loin
Jamais je n’suis sous le bon toit
Je voudrais toujours être ailleurs
Vagabonder vers l’espérance
D’enfin trouver le bon endroit
|
||||
9. |
S.O.S
04:38
|
|||
Juste un regard et rien de plus
Elle est déjà partie je l’ai perdue de vue
Et le temps de me retourner
Dans la foule en délire elle s’est évaporée
Nos chemins se sont croisés
Juste une fois et plus jamais
Pourquoi ici ? Pourquoi maintenant ?
En l’espace de quelques secondes seulement
Elle est figée dans ma mémoire
Je prie tous les dieux pour pouvoir la revoir
Il n’y avait qu’elle c’était tout
Le monde était devenu flou
Aucun nom pas d’adresse
Avant qu’elle ne disparaisse
Je lance un SOS
Pour la retrouver
Fatalité
(x 2)
Le soir quand le soleil se couche
Me vient l’envie de l’embrasser sur la bouche
L’image est fixe et rien ne bouge
Je rêve et la revois dans sa robe rouge
Nos chemins se sont croisés
Juste une fois et plus jamais
Il me reste à imaginer
Ce que je lui dirais si je la croisais
Sûrement quelques banalités
Pimentées d’un peu d’originalité
Il n’y avait qu’elle c’était tout
Le monde était devenu flou
Aucun nom pas d’adresse
Avant qu’elle (ne) disparaisse
Je lance un SOS
Pour la retrouver
Fatalité
(x 4)
|
||||
10. |
Le Satrape
03:15
|
|||
Le soleil au zénith
Mon compte en déficit
Encore loin de la réussite
Au bord de la piscine
Transat et magazine
Je fais le plein de vitamine
Qu’il est bon de se rêver riche
Voir son nom tout en haut de l’affiche
Fruit de mon imagination
Qui me fait perdre encore la raison
Le rythme des cocktails
La joie les décibels
Laisseront bientôt des séquelles
Les défilés mondain
Les corps de mannequins
Tous les jours du soir au matin
Qu’il est bon de se rêver riche
Voir son nom tout en haut de l’affiche
Fruit de mon imagination
Qui me fait perdre encore la raison
Pour quelques millions
Vivre en liberté
Mes divagations
S’occupent des faux billets
Il suffit de monter
D’un étage pour trouver
Juste un peu de tranquillité
Plus de notion du temps
Plus rien n’est important
Tout n’est plus que loisir à présent
Qu’il est bon de se rêver riche
Voir son nom tout en haut de l’affiche
Fruit de mon imagination
Qui me fait perdre encore la raison
Pour quelques millions
Vivre en liberté
Mes divagations
S’occupent des faux billets
(x 2)
|
||||
11. |
Atacama
02:35
|
|||
12. |
L'Ermitage
04:45
|
|||
Que reste-t-il
De toutes nos libertés ?
C’est la psychose
Dehors les sirènes grondent
Mes amis sont dispersés sur la carte
Quand allons-nous
Pouvoir nous retrouver enfin ?
Le soleil brille à travers la fenêtre
Les arbres tout en feuilles et le chant des oiseaux
Plus aucun bruit, plus de présence humaine
Le printemps n’a jamais été
Aussi beau que celui-ci
Quand les Hommes sont enfermés
Que reste-t-il
De tous mes sentiments ?
Pour celle qui m’accompagnais jusqu’alors
Déjà la nuit pointe le bout de son nez
Le temps passe vite
Quand on est confiné
Le soleil brille à travers la fenêtre
Les arbres tout en feuilles et le chant des oiseaux
Plus aucun bruit, plus de présence humaine
Le printemps n’a jamais été
Aussi beau que celui-ci
Quand les Hommes sont enfermés
Alors la nature a repris ses droits
Les arbres tout en feuilles et le chant des oiseaux
Plus aucun bruit, plus de présence humaine
Le printemps n’a jamais été
Aussi beau que celui-ci
Quand les Hommes sont enfermés
|
||||
13. |
Des Étreintes
03:22
|
|||
Bonne nuit mon amour et à demain
Il est temps d’aller dormir
Nous nous reverrons demain c’est sûr
Après notre long voyage
Oui je resterai près de toi
Enlacés, protégés du monde
Tu seras blottie dans mes bras
Emprisonnée par mon amour
Bonne nuit mon trésor et dors bien
C’est l’heure du dernier baiser
Je serai là encore près de toi
Promis quand le jour se lèvera
Oui je resterai près de toi
Enlacés, protégés du monde
Tu seras blottie dans mes bras
Emprisonnée par mon amour
(x 2)
|
Leo Blomov Paris, France
Auteur-compositeur-interprète
French Pop
Personnage
fainéant, léthargique, qui ne sort plus de chez lui, ne quittant pas son divan et toujours emmitouflé dans son éternel peignoir. Il préfère rêvasser, se remémorer une enfance confortable pour s’éloigner des problèmes banals de l’adulte responsable. Leo a pu être l’alter ego d’Oblomov à certains moments d’une vie qui est parfois sans horizon.
... more
Streaming and Download help
If you like Leo Blomov, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp