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Carpe Noctem

by Leo Blomov

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1.
Carpe Noctem 03:40
Encore une journée passée à rien foutre Devant les écrans alors que le soleil brillait, Nous disant de faire quelque chose Il fait déjà nuit ça y est c'est fichu Pour les trucs à faire on verra demain ou plus tard Quelle importance, c'est pas grand chose. Laissons-nous aller... Carpe Noctem, non Carpe Diem Encore un matin perdu comme la veille Mon réveil me dit qu'il est déjà 14h30 Il est temps de faire quelque chose L'insomnie suivante était plus utile Autour d'une table, on refaisait le monde Mais ce même monde nous attendait Carpe Noctem, non Carpe Diem
2.
Les autres ne sont plus là, et la ville endormie. Donne moi la candeur, donne moi la folie. Les autres ne sont plus là, tout le monde est parti. Donne moi un baiser, et je serai ravi. Les autres se sont couchés, et la lune installée, Il ne reste que nous, sous le ciel étoilé. Les autres se sont couchés, enlevés, par Morphée Il ne reste que nous, jusqu'au lever du jour.
3.
Novalis (traduction : Armel Guerne) Descendre enfin dans le sein de la terre, Laisser enfin ces règnes de lumière, Le choc et l'élan des souffrances, Sont le signe de gaie partance. L'esquif étroit nous fait, un prompt voyage, Pour arriver bientôt au céleste rivage. Louange et gloire à la vie éternelle, Louange à l'éternel sommeil, Le jour nous a saturés de chaleur, Et tout flétris de cette longue douleur. Nous n'avons plus le goût des terres étrangères. Nous voulons retourner chez nous, chez nous, chez notre Père, Qui nous a guidé tout le long de notre vie. Notre Père qui choisira pour nous entre Les autres se sont couchés, et la lune installée, Le Paradis et l'Enfer x 4 A quoi bon dans ce monde ici, Tout notre amour et la fidélité. L'ancien on s'en détourne avec mépris. Et le nouveau, comment peut-il nous importer ? A quoi bon solitaire, et combien contristé, Celui pieusement, qui aime le passé.
4.
Madrigal 01:03
5.
Partons vers le Sud, abandonnons le froid, et les rumeurs de la ville. Retirons-nous du monde inarêttable. Laissons-nous divaguer dans nos pensées oniriques où la vie devient exotique. Ne nous retournons pas sur notre chemin. Orphée nous l'a fait comprendre. Ne pensons plus à rien et continuons, La vie finira bien par nous rattraper encore et nous rappeler ses mauvais sorts. Laissons-nous happer par la métamorphose, Perdons-nous entre les lignes. Ne nous laissons pas charmer par les sirènes, sinon le bateau chavire, et là, Nous sommes bien ici, restons là, pourquoi bouger ? Pour quelle destination ? Quelle destination x 3
6.
Il suffit que la nuit tombe sur nous, Pour que l'envie nous envahisse, Encore une fois nous sommes les victimes, De nos excès divers Effervescence Programmée Effervescence Effervescence Programmée Effervescence Il m'est impossible de m'endormir, Car il me faut ma dose comme les autres soirs. Encore une fois nous sommes les victimes, De nos excès divers Les rires avant les maux, et les joies avant les peines, Oublions les problèmes, avant le douloureux réveil. Rassemblons-nous encore, encore une fois.
7.
Moon-A-Lisa 03:37
Leo Blomov/Mackenzie Leighton Lisa Lisa the first time I met you It was in the huge crowd of a festival So lonely in the middle of our camp And your coldness under your sad eyes Last night I saw you in the bar I remember all the words you said to me Satisfied that you laughed at my jokes And suddenly sad when you said you'd go Moon-A-Lisa we all love your smile, On a photograph or in real life, Or in front of me this is the best, No Lisa you can't leave me again. Long time after you end up coming back, I was excited to see your little face again. So frightened when you'll listen this song, And then relieved if you find it lovely. Last night I dreamt of you It was in the Garden of Earthly Delights Shall we really taste the apple ? And suddenlyI I woke up alone Moon-A-Lisa we all love your smile, On a photograph or in real life, Or in front of me this is the best, No Lisa you can't leave me again.
8.
9.
Comme chaque jour, encore une page en moins, Les jours passé sont déjà chiffonnés, Qu'importe la chose, qu'importe l'événement, Le temps s'échappe sans donner sens à rien. Son allure nous enivre, c'est l'éphéméride Quel joli mot pourtant, l'éphéméride Sablier de papier, du temps qui file Contemplons le passé, au lieu de l'arracher. Le lendemain, il est déjà trop tard, Hier est mort, c'est demain qui attend. Et les semaines, finissent et puis reprennent, Pour mettre fin à la lenteur des mois. Son allure nous enivre, c'est l'éphéméride Quel joli mot pourtant, l'éphéméride Sablier de papier, du temps qui file Contemplons le passé, au lieu de l'arracher. x 2
10.
Lalala lalalala Lala Lala Lala Lalala lalalala Lala Lala Lala Je suis planté là, au beau milieu du living-room, Observant l'existence des gens pressés dans la rue. A travers la fenêtre, tout va trop vite c'est affolant. Je préfère le calme du séjour. La vie est trop courte, pour faire quelque chose de concret. Il n'y a que les dieux pour atteindre le parfait? Mes ambitions sont grandes, impossibles à réaliser. J'abandonne le risque pour la prudence. Pourquoi courir après la vie ? Elle nous échappera c'est sûr. Restons-là attendons la nuit, Qui nous cueillera une fois mûrs. Si c'était s'allonger le signe de protestation. A quoi bon se lever pour exprimer ses opinions. La vie est vanité, il n'y a pas de secret. Eclipsée derrière elle, rien qu'une lueur d'espoir. Pourquoi courir après la vie ? Elle nous échappera c'est sûr. Restons-là attendons la nuit, Qui nous cueillera une fois mûrs. x 2 Lalala lalalala Lala Lala Lala Lalala lalalala Lala Lala Lala
11.
Une soirée qui commençait comme toutes les autres, Quelques rires en écho et le bruit des verres. L'assemblée n'était pas encore au grand complet, Mais l'atmosphère était déjà dessinée. Le lendemain les dernières vapeurs tombaient, Retrouvant mes esprits et certains moments. Je n'avais pas osé par timidité, Lui parler d'homme à femme de peur de rougir. Qu'elle était belle, comment lui dire ? Comment lui faire comprendre tout en délicatesse ? C'est pas grand chose, me direz-vous. Mais je retarde le moment crucial. En attendant je bois pour me désinhiber, Dans l'espoir lâche d'y aller en somnambule. Toutes leurs conversations n'ont aucun intérêt, Elles m'occupent et me détournent de mon angoisse. Peut être la reverrai-je un jour par hasard, Le monde est bien trop grand pour ce genre de choses. De toute façon elle ne me reconnaîtrait pas. Fais ton chemin me dis-je, n'y pense plus. Qu'elle était belle, comment lui dire ? Comment lui faire comprendre tout en délicatesse ? C'est pas grand chose, me direz-vous. Mais je retarde le moment crucial. x 2
12.
Roger Roger 02:40

about

Préférer les mot-valises aux redondances de sonorités, tel est le credo de Leo Blomov, fusion entre l’homme du monde réel, Léo, et le personnage d’Oblomov imaginé par Ivan Gontcharov au milieu du XIXe siècle. Un personnage fainéant, léthargique, qui ne sort plus de chez lui, ne quittant pas son divan et toujours emmitouflé dans son éternel peignoir. Il préfère rêvasser, se remémorer une enfance confortable pour s’éloigner des problèmes banals de l’adulte responsable. Leo a pu être l’alter ego d’Oblomov à certains moments d’une vie qui est parfois sans horizon. Mais c’est bien Leo qui a réussi, quelques fois, à tirer du lit Oblomov pour l’aider à finir ses morceaux imaginés et rêvés des heures durant.

Quand on n’a rien fait de sa journée, il est difficile de trouver le sommeil. Le devoir solaire n’étant pas accompli, on se dit qu’en ne se couchant pas, on peut rattraper le temps perdu. Ou alors, dans le cas où l’on est sévère avec soi-même, on se dit qu’on ne mérite pas de dormir. Mais les marginaux assumés - parfois par misanthropie - préfèrent vivre quand les autres dorment, préfèrent fuir le grondement perpétuel et l’agitation ambiante. C’est pourquoi la nuit domine dans les thèmes abordés. Les repères spatio-temporels sont brouillés volontairement. L’orbe étoilée qui plane au-dessus des chansons suffit à nous éclairer sans trop dévoiler. La précision naturaliste serait dérangeante et trop lumineuse dans l’univers occulte et renfermé de cet « Orchidoclaste ». Trop de précision couperait l’herbe sous le pied de l’auditeur noctambule. Dans un monde où tout va trop vite, l’imagination s’évapore quelque peu. « Carpe Noctem » est une sorte de croisière à huis-clos, onirique et introspective, où le sens du texte n’a vocation qu’à être rassurant. Un retour à la lenteur, ne serait-ce pas le premier pas vers un retour à la raison ? Réfléchir, raisonner, imaginer, rêver, c’est s’arrêter, du moins c’est ralentir. Faire que le monde s’arrête un instant pour prendre du recul et laisser la terre redémarrer sa rotation de plus belle. Comme disait l’autre : « prendre du recul, c’est prendre de l’élan ».

credits

released November 19, 2021

Musique et paroles composées & arrangées par Leo Blomov excepté le texte de « Todessehnsucht » signé Novalis (traduit de l’allemand par Armel Guerne).
Chant, choeurs, claviers, guitares, basse et cavaquinho : Leo Blomov.
Batterie & Percussions : Zacharie Hitter
Drum machines : Augustin Lafont
Chant sur « Moon-A-Lisa » : Mackenzie Leighton
Enregistrement & Mixage : Augustin Lafont
Enregistrement de la batterie et des percussions : Philippe Coisne
Production : Leo Blomov & Augustin Lafont
Mastering : Alexis Bardinet (Globe Audio)
Pochette et Graphisme : Anaëlle Rambaud
Photographies : Ivan Perek

9GS Studio (Paris)
Midilive Studios (Villetaneuse)
Mixé à UMA Recording Studio (Dijon)
Studio Blomov (Paris)

Label Attitude

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about

Leo Blomov Paris, France

Auteur-compositeur-interprète

French Pop

Personnage fainéant, léthargique, qui ne sort plus de chez lui, ne quittant pas son divan et toujours emmitouflé dans son éternel peignoir. Il préfère rêvasser, se remémorer une enfance confortable pour s’éloigner des problèmes banals de l’adulte responsable. Leo a pu être l’alter ego d’Oblomov à certains moments d’une vie qui est parfois sans horizon. ... more

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