1. |
Carpe Noctem
03:40
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Encore une journée passée à rien foutre
Devant les écrans alors que le soleil brillait,
Nous disant de faire quelque chose
Il fait déjà nuit ça y est c'est fichu
Pour les trucs à faire on verra demain ou plus tard
Quelle importance, c'est pas grand chose. Laissons-nous aller...
Carpe Noctem, non Carpe Diem
Encore un matin perdu comme la veille
Mon réveil me dit qu'il est déjà 14h30
Il est temps de faire quelque chose
L'insomnie suivante était plus utile
Autour d'une table, on refaisait le monde
Mais ce même monde nous attendait
Carpe Noctem, non Carpe Diem
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2. |
A Noite, Fora
02:42
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Les autres ne sont plus là, et la ville endormie.
Donne moi la candeur, donne moi la folie.
Les autres ne sont plus là, tout le monde est parti.
Donne moi un baiser, et je serai ravi.
Les autres se sont couchés, et la lune installée,
Il ne reste que nous, sous le ciel étoilé.
Les autres se sont couchés, enlevés, par Morphée
Il ne reste que nous, jusqu'au lever du jour.
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3. |
Todessehnsucht
04:23
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Novalis (traduction : Armel Guerne)
Descendre enfin dans le sein de la terre,
Laisser enfin ces règnes de lumière,
Le choc et l'élan des souffrances,
Sont le signe de gaie partance.
L'esquif étroit nous fait, un prompt voyage,
Pour arriver bientôt au céleste rivage.
Louange et gloire à la vie éternelle,
Louange à l'éternel sommeil,
Le jour nous a saturés de chaleur,
Et tout flétris de cette longue douleur.
Nous n'avons plus le goût des terres étrangères.
Nous voulons retourner chez nous, chez nous, chez notre Père,
Qui nous a guidé tout le long de notre vie.
Notre Père qui choisira pour nous entre
Les autres se sont couchés, et la lune installée,
Le Paradis et l'Enfer x 4
A quoi bon dans ce monde ici,
Tout notre amour et la fidélité.
L'ancien on s'en détourne avec mépris.
Et le nouveau, comment peut-il nous importer ?
A quoi bon solitaire, et combien contristé,
Celui pieusement, qui aime le passé.
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4. |
Madrigal
01:03
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5. |
La Planète des Songes
03:12
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Partons vers le Sud, abandonnons le froid, et les rumeurs de la ville.
Retirons-nous du monde inarêttable.
Laissons-nous divaguer dans nos pensées oniriques où la vie devient exotique.
Ne nous retournons pas sur notre chemin. Orphée nous l'a fait comprendre.
Ne pensons plus à rien et continuons,
La vie finira bien par nous rattraper encore et nous rappeler ses mauvais sorts.
Laissons-nous happer par la métamorphose,
Perdons-nous entre les lignes.
Ne nous laissons pas charmer par les sirènes, sinon le bateau chavire, et là,
Nous sommes bien ici, restons là, pourquoi bouger ? Pour quelle destination ?
Quelle destination x 3
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6. |
Effervescence Programmée
04:07
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Il suffit que la nuit tombe sur nous,
Pour que l'envie nous envahisse,
Encore une fois nous sommes les victimes,
De nos excès divers
Effervescence Programmée
Effervescence
Effervescence Programmée
Effervescence
Il m'est impossible de m'endormir,
Car il me faut ma dose comme les autres soirs.
Encore une fois nous sommes les victimes,
De nos excès divers
Les rires avant les maux, et les joies avant les peines,
Oublions les problèmes, avant le douloureux réveil.
Rassemblons-nous encore, encore une fois.
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7. |
Moon-A-Lisa
03:37
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Leo Blomov/Mackenzie Leighton
Lisa Lisa the first time I met you
It was in the huge crowd of a festival
So lonely in the middle of our camp
And your coldness under your sad eyes
Last night I saw you in the bar
I remember all the words you said to me
Satisfied that you laughed at my jokes
And suddenly sad when you said you'd go
Moon-A-Lisa we all love your smile,
On a photograph or in real life,
Or in front of me this is the best,
No Lisa you can't leave me again.
Long time after you end up coming back,
I was excited to see your little face again.
So frightened when you'll listen this song,
And then relieved if you find it lovely.
Last night I dreamt of you
It was in the Garden of Earthly Delights
Shall we really taste the apple ?
And suddenlyI I woke up alone
Moon-A-Lisa we all love your smile,
On a photograph or in real life,
Or in front of me this is the best,
No Lisa you can't leave me again.
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8. |
Library Thing in A
01:56
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9. |
L'Éphéméride
03:48
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Comme chaque jour, encore une page en moins,
Les jours passé sont déjà chiffonnés,
Qu'importe la chose, qu'importe l'événement,
Le temps s'échappe sans donner sens à rien.
Son allure nous enivre, c'est l'éphéméride
Quel joli mot pourtant, l'éphéméride
Sablier de papier, du temps qui file
Contemplons le passé, au lieu de l'arracher.
Le lendemain, il est déjà trop tard,
Hier est mort, c'est demain qui attend.
Et les semaines, finissent et puis reprennent,
Pour mettre fin à la lenteur des mois.
Son allure nous enivre, c'est l'éphéméride
Quel joli mot pourtant, l'éphéméride
Sablier de papier, du temps qui file
Contemplons le passé, au lieu de l'arracher.
x 2
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10. |
Où Courent-Ils ?
04:21
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Lalala lalalala Lala Lala Lala
Lalala lalalala Lala Lala Lala
Je suis planté là, au beau milieu du living-room,
Observant l'existence des gens pressés dans la rue.
A travers la fenêtre, tout va trop vite c'est affolant.
Je préfère le calme du séjour.
La vie est trop courte, pour faire quelque chose de concret.
Il n'y a que les dieux pour atteindre le parfait?
Mes ambitions sont grandes, impossibles à réaliser.
J'abandonne le risque pour la prudence.
Pourquoi courir après la vie ?
Elle nous échappera c'est sûr.
Restons-là attendons la nuit,
Qui nous cueillera une fois mûrs.
Si c'était s'allonger le signe de protestation.
A quoi bon se lever pour exprimer ses opinions.
La vie est vanité, il n'y a pas de secret.
Eclipsée derrière elle, rien qu'une lueur d'espoir.
Pourquoi courir après la vie ?
Elle nous échappera c'est sûr.
Restons-là attendons la nuit,
Qui nous cueillera une fois mûrs.
x 2
Lalala lalalala Lala Lala Lala
Lalala lalalala Lala Lala Lala
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11. |
L'Orchidoclaste
04:34
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Une soirée qui commençait comme toutes les autres,
Quelques rires en écho et le bruit des verres.
L'assemblée n'était pas encore au grand complet,
Mais l'atmosphère était déjà dessinée.
Le lendemain les dernières vapeurs tombaient,
Retrouvant mes esprits et certains moments.
Je n'avais pas osé par timidité,
Lui parler d'homme à femme de peur de rougir.
Qu'elle était belle, comment lui dire ?
Comment lui faire comprendre tout en délicatesse ?
C'est pas grand chose, me direz-vous.
Mais je retarde le moment crucial.
En attendant je bois pour me désinhiber,
Dans l'espoir lâche d'y aller en somnambule.
Toutes leurs conversations n'ont aucun intérêt,
Elles m'occupent et me détournent de mon angoisse.
Peut être la reverrai-je un jour par hasard,
Le monde est bien trop grand pour ce genre de choses.
De toute façon elle ne me reconnaîtrait pas.
Fais ton chemin me dis-je, n'y pense plus.
Qu'elle était belle, comment lui dire ?
Comment lui faire comprendre tout en délicatesse ?
C'est pas grand chose, me direz-vous.
Mais je retarde le moment crucial.
x 2
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12. |
Roger Roger
02:40
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Leo Blomov Paris, France
Auteur-compositeur-interprète
French Pop
Personnage
fainéant, léthargique, qui ne sort plus de chez lui, ne quittant pas son divan et toujours emmitouflé dans son éternel peignoir. Il préfère rêvasser, se remémorer une enfance confortable pour s’éloigner des problèmes banals de l’adulte responsable. Leo a pu être l’alter ego d’Oblomov à certains moments d’une vie qui est parfois sans horizon.
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